Infos
CANCELLED
+KIRLIAN CAMERA +LJDLP +OSTARA
Setlist
- Leper Lord
- Rose Clouds of Holocaust
- She Said Destroy
- Giddy Giddy Carousel
- To Drown a Rose
- Kameradschaft
http://www.heimdallr.ch/Live%20Reports/2000/kassel.html
Témoignage de Ian sur cette soirée / Ian’account about this evening (F/GB) :
Il devait y avoir à peu près 400 personnes dans le parking de l’usine reconvertie qui devait finalement accueillir (au deuxième étage) le Festival. Nous avons été parmi les premiers à nous engager dans l’escalier de secours qui servait d’accès à la salle. Nous avons attendu un long moment pendant que la police vérifiait la sécurité des lieux. Il y avait même un chien qui a dû servir à chercher une éventuelle bombe. L’attente a duré jusqu’à dix heures. C’est le moment que Douglas P. a choisi pour sortir de la salle avec sa guitare (ni masque, ni camouflage) et grimper plus haut dans l’escalier pour jouer un court set acoustique improvisé au nez et à la barbe des forces de police massées en bas (8 camions). Douglas a joué 6 morceaux dans une ambiance très détendue, il a même plaisanté avec le public. Il a commencé par jouer trois morceaux de son choix “Leper Lord”, “Rose Clouds Of Holocaust” et “She Said Destroy”. Ensuite il a joué des requêtes “Giddy Giddy Carousel”, “To Drown A Rose” (choisi par DP) et “Kameradschaft” repris en cœur par le public. Un moment poignant et émouvant avec le recul. Ensuite Ostara a investi la “scène”, très déterminé à jouer et à braver la censure. Timothy Jenn jouait de la guitare tandis que Richard Leviathan chantait tout en jouant des percussions sur la rambarde. RL semblait très remonté, comme animé par une flamme intérieure. Un moment très fort et intense. Ils ont joué un set court mais passionné de trois morceaux, “Blond Beast”, “Operation Valkrie” (paroles modifiées pour critiquer la censure) et “The Song of Amergin”. Pour clore ce “festival des escaliers” Kirlian Camera a joué un petit set accompagné du percussionniste de LJDLP. Une scène irréelle. Le percussioniste était perché tout en haut des escaliers, martelant son tambour rouge et blanc et vêtu d’un pantalon bleu horizon. Parmi les trois morceaux qu’ils ont joués je n’ai pu reconnaître que “Fields Of Sunset”. C’est à la fin de ce set que la mauvaise rumeur a été “officiellement” confirmée; le festival était annulé! Nous avons profité de la panique pour nous glisser à l’intérieur de la salle (bien trop petite à mon avis pour accueillir tout le public) et pouvoir acheter à l’arraché un exemplaire du Thaglasz No.6 (333 copies) avec son précieux 8″ de LJDLP (flexible) et la compilation CD (inédits de Forseti, Dies Natalis, Kirlian Camera…). Nous sommes restés un moment dans le parking, sous une pluie battante, hébétés par cette situation apocalyptique, avant de disparaître dans l’obscurité…
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There were about four hundred people waiting under the rain on the parking of the refurbished factory, which was to eventually host the festival. The proceedings were delayed while the police checked the security of the venue with a dog. This lasted until about ten. This was the moment chosen by Douglas P; to step out with his guitar and climb higher up the staircase to play a short improvised acoustic, under the nose of the police massed below (8 vans). Douglas played six songs in a relaxed atmosphere; he even joked with the audience. He started with three songs of his choice “Leper Lord”, “Rose Clouds Of Holocaust” and “She Said Destroy”. Then he played three requests, “Giddy Giddy Carousel”, “To Drown A Rose” (chosen by DP) and to end “Kameradschaft” (with the audience in the stairs singing the chorus). A gripping and emotional moment. After that, Ostara stormed the stage, very determined to play and to brave the censorship. They played a short but impassioned set of three songs, “Blond Beast”, “Operation Valkrie” (lyrics modified to criticise censorship) and “The Song of Amergin”. Timothy Jenn strummed the guitar while Richard Leviathan sung and played percussions on the banister. A strong and intense moment. To end this Treppenfestival Kirilian Camera played a short acoustic set accompanied by the LJDLP live percussionist. The percussionist, dressed in a vintage French army uniform, defied the police perched at the very top of the stairs, beating his red and white drum. A haunting scene. At the end of this set, the sad rumour was officially confirmed; the festival was cancelled! The audience stayed in the parking for a while, under the pouring rain, dazed by this apocalyptic turn of events, before disappearing into the darkness…
Ian, 18 juillet 2000
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Témoignage de Yann (Abstract) :
KASSEL – Festival (Annulé), vu d’en bas… Après près de neuf heures de voitures, dûes en partie aux bouchons, nous voilà arrivés à Kassel, petite ville à l’aspect austère : à cause des bombardements alliés durant la deuxième guerre mondiale il ne reste presque plus rien de cette cité pourtant déjà mentionnée dès l’an 913 ! Notre petit appartement de vacances (Ferienwohnung) se trouve en plein centre du Wilhelmshöhe, un immense jardin/parc naturel avec forêt gigantesque et sentier pour les promenades romantiques, mais j’en reparlerai plus tard… en route pour le festival ! Un coup de téléphone pour avoir l’adresse, et nous voilà devant une ancienne fabrique de briques rouges et déjà (19h00) quelques personnes vétues de treillis, pantalons de cuirs, etc., arborant le symbole, une tête de mort avec un 6, de leur groupe favori : Death In June. Petit dîner dans une pizzeria du centre et retour. Malgré le fait qu’un pareil festival ne peut avoir lieu en Allemagne de l’Ouest et les rumeurs diverses comme quoi Douglas Pearce ne se produirait point, c’est quand même pas moins de 400 personnes qui se retrouvent, en partie sur les escaliers en partie en bas sur le goudron, dans l’espoir fébrile de voir Douglas sur scène. Dans l’attente je rencontre mon distributeur le plus important, Joachim, alias Tesco, petite discussion sympathique où il m’apprend qu’un canal régional a projeté le soir d’avant un reportage sur le groupe, annonçant cette soirée comme la suite d’un rassemblement d’un parti d’extrême droite se trouvant à Göttingen (30kil. plus au nord), et diffusant des images de la pochette de l’album “Rose Clouds of Holocaust” de Death In June, avec musique du disque en question et discours d’Adolf Hitler par dessus, affirmant que “ce groupe fusionne la voix du führer avec sa musique dans le but de fasciner par la sublimation”… on en a bien rit, mais c’est quand même assez tragique… Nos amis de Pagan Muzak (Munich) sont là aussi, et c’est à ce moment que j’apprends que le concert n’est pas annulé par requête policière mais simplement parce que la personne louant le club n’avait pas d’autorisation pour le faire !?! Absurde… la Police était en fait là pour protéger l’organisateur (Thaglaz) en cas d’émeute, mais bien sûr tout se passa dans le plus grand calme, le public bénéficiant tout de même de prestations acoustiques de premier ordre par Douglas Pearce, Ostara et Kirlian Camera, avec hurlements de chiens policiers qui résonneront à nos oreilles comme des meutes de loups. Clou de la soirée : un feu d’artifice tiré plus loin dans la ville ! Quelle soirée… Petit souvenir avec le livre sur Death In June, Thaglaz 1-6, avec une compilation CD plutôt dispensable, et un 8”-flexi des Joyaux De La Princesse bien plus intéressant par contre. Après avoir un peu parlé avec notre ami Stephan Pockrandt de Eis & Licht, nous rentrons pleins de souvenirs de cette soirée si étrange… Le lendemain nous sommes allés visiter la Maison des Géants, avec l’Hercule qui la surplombe (voir photo ci-dessous); superbe endroit dont le parc (Wilhelmshöhe) réserve des surprises tous les 100 mètres : Château en ruine romantique du style anglais, pagode, cascade, “étang de l’enfer”, etc. – les groupes auraient mieux fait de jouer là !
Yann, 27 juillet 2000
http://www.occidentalcongress.com/reports/Treppen_report.html
Credo che il sottotitolo, per quanto (malinconicamente) ironico possa ben rendere l’idea del report che mi sto accingendo a compilare. Per chi non ne fosse ancora a conoscenza, il primo grande evento organizzato dal fan club dei Death in June (Freundeskreis Thaglasz) si è dovuto scontrare con la dura realtà di una terra (la Germania) che negli ultimi anni rispetto agli eventi live del nostro panorama musicale si è trasformata in una specie di tagliola, neanche tanto mimetizzata, e per giunta costantemente (ed accuratamente) oliata dalla solita, triste, nevrotica propaganda menzoniera di sedicenti anti-fa e cacciaballe assortiti.
L’evento organizzato a Kassel si proponeva ricco di proposte ed occasioni all’inverosimile, con ben sei gruppi on-stage rispetto ai quali meritava esserci se non altro per una delle rarissime performance di Les Joyaux de la Princesse, senza dimenticare la presenza degli ex-Strength Through Joy rinati Ostara e poi Kirlian Camera, Forseti (che hanno scatenato gli animi con un 10, Jenzig di purissimo neo-folk teutonico), Aurum Nostrum, il side-project di Pearce & Leviathan Kapò ed infine, lui, sì, Douglas P. quale ospite speciale della serata, in occasione della quale sarebbe stata proiettata anche la versione integrale del film Pearls Before Swine. E poi, ancora musica, stand di rarità su compact e vinile, sconti per i soci, la presentazione dell’ultimo parto editoriale del Thaglasz: un libro edito in 333 copie con all’interno un cd esclusivo più un vinile (anche questo esclusivo) da 8 di Les Joyaux de la Princesse… insomma, tanto, troppo forse e tutto in una notte. Parola chiave: imperdibile. E’ stato davvero così?
Il viaggio: Kassel città affascinante… (cito testualmente la guida), un piccola località, sotto i 100.000 abitanti, nel cuore della Germania, a pochi chilometri da quello che fu il confine con l’ex repubblica democratica tedesca fino al crollo del muro. Di Kassel si parla spesso in termini di crimine architettonico vista la sua ricostruzione selvaggia a seguito dei bombardamenti alleati che ben poco lasciarono in piedi dopo il loro passaggio, ma tuttavia quasi tutti sono concordi nell’affermare che il tessuto urbano si sta velocemente riprendendo. Ora, direi che al mio arrivo la città figurava già bella, limpida e ricomposta, e se qualcuno si azzarda ancora a parlare di crimine architettonico, molto probabilmente non ha mai fatto un salto in certe zone d’Italia che conosco io (…). Comunque, il piccolo aeroporto regionale non è l’ideale per i turisti stranieri (niente voli diretti, ovvio, e difficoltà d’intesa tra i trasporti italiani e quelli tedeschi), mentre le altre due opzioni seguono l’inevitabile itinerario terrestre: auto o treno. Optiamo per la seconda così ci possiamo permettere il lusso di mangiare viaggiando ed in generale spendere un po’ di tempo leggendo o chiaccherando senza troppo stress. 14 ore sono tante, più precisamente sono il limite oltre il quale un treno diventa (per quanto veloce e confortevole) più un incubo che un mezzo di trasporto. Decidiamo quindi di prenotare un albergo nel centro della città (l’Etap hotel, dove soggiorneranno i vari gruppi è un po’ fuori mano, estrema periferia, e comunque finiremmo per fare la figura degli otaku apocalittici, quindi meglio optare per la piccola e confortevole pensioncina attaccata alla centralissima piazza della cittadina). Inutile dire, vista l’estenuante durata del viaggio, che scegliere lo stile toccata e fuga equivarrebbe ad una lesione irreversibile del nostro stato fisico e relativo sistema nervoso: decidiamo di prendere ferie vere e proprie e raggiungiamo la località del festival con due giorni di anticipo con l’idea di rimanere ancora anche dopo la serata del 14. Mossa che si rivelerà estremamente indovinata visto quel che accadrà in seguito… ma procediamo con ordine.
Un paio di scambi, sosta a Monaco (dove compro cartoline, ma poi mi dimentico di spedirle.. ehm..), qualche sorriso con gli indigeni locali e via verso Kassel. Città piccola, ma con ben due stazioni dei treni (una centro nevralgico delle comunicazioni della Germania centrale, l’altra stazione di cultura, con mostre, musei, cafè e qualche treno locale). L’arrivo, se fosse stato di notte e non di pomeriggio, probabilmente avrebbe reso la Hauptbahnhof simile ad uno scenario da Resident Evil 2, con i binari coperti da un’intelaiatura metallica da archeologia industriale e l’ampia sala che accoglie i viaggiatori all’interno della stazione vera e propria. Si comincia.
Kassel, città affascinante…: Al primo impatto l’atmosfera è quella da blocco sovietico, dove tutto è funzionale, ma dall’aspetto freddo, distaccato. Poca gente (colpa del tramonto che si avvicina?), bei autobus dai comodi sedili multicolore e bizzarri monumenti contemporanei che fungono da arredo urbano ad una città che, altrimenti, rischierebbe davvero un aspetto troppo formale. Eppure, (nonostante questo primo impatto un po’ desolante) mentre ci addentriamo lungo le ampie strade del centro accompagnati da una gentile signora del luogo, penso che questa città proprio mi piacerà.
Ed infatti: quello che fino a qualche giorno prima figurava come un non meglio identificato puntino sulla carte geografica europea si rivela in tutto il suo splendore nelle giornate che trascorreremo su e giù a bordo di bei tram dai colori sgargianti e bus spericolati che attraversano i grandi boschi circostanti.
Kassel è un piccolo nucleo che straripa di cultura, musei, eventi, spettacoli e cioccolata Milka in polvere. Tra le tante cose viste e vissute è praticamente obbligatorio partire dalla casa/museo dei fratelli Wilhelm e Jacob Grimm, grande simbolo proprio della rinascita culturale tedesca e di tutto il sottobosco di folklore germanico che attraverso il loro lavoro ha fatto il giro del mondo. Un suggestivo itinerario di favole, miti, saghe e simboli che si snoda per tre piani, dove non mancano i contributi (in forma di citazioni) da parte di personaggi quali Jung e Mircea Eliade. Scopro con stupore (mia ignoranza!) un tomo di Wilhelm Grimm dedicato allo studio dell’alfabeto runico ed alle sue diverse varianti presenti in Europa, mentre la loro effigie impressa sulla banconota da 1000 marchi per quanto doverosa mi lascia piuttosto indifferente ( che poi tanto un bambino non lo mandi a comprarsi Biancaneve e i sette nani con una carta da 1000 DM… spero!). Bellissimo e suggestivo oltre ogni mia aspettativa è il bizzarro Museum fur Sepulkralkultur dedicato interamente (e direi unico nel suo genere) alle tradizioni funerarie in occidente, dentro al quale trova spazio veramente di tutto: istantanee di obitori, carri funebri (dalla carrozza ad una chevrolet originale del 1978!), una mostra dedicata al recupero di un cimitero penitenziario statunitense, decine e decine di piccole bare vuote in ricordo di neonati morti di malattia, stenti, infanticidio, oppure drammatiche installazioni in ferro, stracci e nylon… Al piano inferiore fanno bella mostra di sé tombe e lapidi originali, dal 1500 circa fino ai giorni nostri, con pure un’impressionante sarcofago in pietra dedicato ad un nobile in armatura da cavaliere, ed ancora, monumenti funebri, bare dipinte a mano risalenti al XVIII° secolo, abiti da cerimonia, esemplari di teschi originali (prelevati da ossari dove negli anni trenta furono decorati in caratteri gotici), raffigurazioni pittoriche che spaziano dalla danza macabra, ai quadri di Bochnin fino ad immagini di cordoglio per la Grande Guerra e carrellate di foto ad epoca variabile ma dal soggetto piuttosto omogeneo (particolari di forni crematori, giocondi becchini, esecuzioni sommarie ma anche vecchi e malati terminali, prima e dopo il passaggio della signora con la falce). Tre piani divisi in sezioni dove le parole chiave possono essere riassunte in morte, dolore e memoria. La biglietteria vende stampe, libri di arte funeraria, cartoline, giornali (uno è l’organo di informazione per gli addetti ai servizi funerari), cd musicali (Dead and gone vol.1 e vol.2) ed un angolo bar in self-service con tanto di urna per le ceneri come salvadanaio per le mance. E se poi c’è bel tempo potete fermarvi a mangiare una brioche in terrazza, posto dal quale è possibile ammirare lo spettacolo di una città immersa nel verde, circondati da una invidiabile collezione di carri funebri parcheggiati tutto attorno ai tavolini. A parole potrà sembrare dissacrante (e se non lo avessi visto, lo avrei pensato anch’io), ma nel suo complesso questo posto è davvero affascinante, ti cattura, e lo fa con la forza di energie impalpabili, ma presenti. Vasto e silenzioso, abitualmente poco frequentato ed in qualche modo protetto da quelle lingue di erba di un verde intenso che lo circondano, a sua volta decorate con numerose lapidi e muti monumenti, questo posto da solo merita tutte le 14 ore di treno che ci siamo fatti per raggiungere questo graziosa cittadina, ennesimo piccolo cuore pulsante nel centro della Germania. Immagino già certi goticoni e tutte le loro seghe mentali al riguardo, ma a dispetto di certa gentucola al cerone, davvero; questo posto è da visitare e da ammirare, soprattutto per la sua sconvolgente aura di sacralità e bellezza. Sfogliando un libro in vendita alla cassa i miei occhi cadono su una splendida creatura di pietra bianca, che già anni addietro avevo immortalato di mia iniziativa a Trieste, controllando l’indice l’autore mi conferma la sua origine triestina. Alla fine, anche qui siamo di casa.
Non so se sia stato un caso, ma durante tutto il nostro soggiorno presso il museo gli unici altri visitatori sono stati delle persone anziane, alcune parzialmente invalide, come perse tra centinaia di croci e insegne a lutto. Ed è la sensazione di un pellegrinaggio. In attesa della Signora. Ma le sorprese non finiscono qui, e citarle a ruota mi dispiace, ma in fondo non posso certo scrivere una nuova guida alla città di Kassel. Comunque, da vedere: immancabile il ciclopico parco del Wilhelmshohe dove sorge la Habichtswald (foresta del falco), la Neue Galerie, il castello di impronta scozzese di Lowenburg, l’Orangerie, le rovine del grande acquedotto circondato dalla foresta, i bizzarri monumenti partoriti dalla ciclopica mostra di arte contemporanea (disseminati un po’ ovunque, tipo il mega-piccone sulla Fulda) che si svolge a Kassel ogni cinque anni, ed il simbolo della città: l’Ercole che troneggia sull’immenso parco del Wilhelmhohe, preceduto dalla suggestiva scalinata accompagnata dai giochi d’acqua, e dal quale è possibile ammirare un panorama senza precedenti. Kassel città affascinante. E che si friggano gli irriducibili di Cuba e Sharm el Sheikh. Amen.
Tempo di Festival: sembrava una passeggiata, invece. Invece scopriamo ben presto che qua rispetto a certi nomi bisogna adoperarsi di molta calma e prudenza. Una certa paranoia tedesca è ben conosciuta e rinomata in tutta Europa, ma ritrovarsi a viverla in prima persona mette in una condizione di agitata tensione prima d’ra inconcepibile per le nostre menti. Poco prima di partire, grazie ad un fax dei Kirlian Camera ed una gentile e-mail di Richard di Ostara veniamo a sapere che il locale oggetto dell’evento è cambiato; stesso giorno, stessa città, ma non sapremo che poche ore prima del festival le nuove coordinate del festival. Richard mi scrive al riguardo di un castello, anche se poi le pesanti piogge delle giornate precedenti al 14 luglio renderanno impraticabile il sentiero (attraverso la foresta) che porta alla fortezza. In seguito, la terza (e questa volta definitiva) destinazione prende la forma di un gigantesco impianto industriale a più livelli, uno dei quali trasformato in una discoteca piuttosto rinomata in città chiamata Factory (tant’è che mi verrà indicata da un gentile pensionato con cui scambio un paio di parole in hotel, quando ormai mancano solo due ore all’inizio della gran serata). L’info-line non dà alcuna indicazione se non quando mancano 180 minuti spaccati all’ora x. Più che una serie di concerti, sembra di dover andare ad assistere ad un raduno clandestino (…). Usciamo dall’hotel con un’ora di anticipo (sono le 20:00, e il Thaglasz Festival parte alle 21:00) e ci incamminiamo verso la nostra meta.
Metti una notte al Factory…: appena in strada li riconosciamo subito: gruppetto vestito di nero con taglio militare, ma li lasciamo subito perdere e ci incamminiamo per i fatti nostri, veniamo presto superati da un altra ombra in anfibi neri che ci oltrepassa di volata mentre qualche altro oscuro personaggio accosta la macchina per chiederci informazioni per raggiungere il locale (Tourists, sorry, we’re tourists!). Dopo una passeggiata lunga venti minuti circa iniziamo ad incrociare una nutrita serie di vetture scure che, con la radio che sciorina neo-folk a tutto alè, scarica i fan intervenuti per la serata targata Thaglasz. Il Factory è impressionante, con i suoi mattoni rossi a faccia a vista, l’imponente struttura, le ampie vetrate dai telai in ferro, la ciminiera, insomma, un posto davvero suggestivo. Mentre non meno suggestiva si rivela la fauna locale intervenuta per la serata: centinaia e centinaia di ragazzi e ragazze vestiti di nero, moltissimi in divisa (mimetica ma anche da parata), capelli corti stile gioventù tedesca oppure veri e propri skin, mentre non mancano folte code alla Wiking né graziose trecce da Lega delle donne tedesche, con tanto di lunghe gonne e cravatte nere su camicie bianche. A saccheggiare i presenti ci si potrebbe ritrovare con un container pieno fino all’orlo di rune, totenkopf, fibbie militari, vari monili dell’Ordine, per arrivare alle classiche decorazioni da bravo ragazzo dark (croci egizie e compagnia…). Solo che qui i gotici sono in stretta minoranza, perfettamente integrati, ma drammaticamente esigui di numero. Esattamente il contrario di ciò a cui possiamo assistere di norma in Italia: qua la milizia ha il netto sopravvento sui darkettoni mentre, in mezzo a tutta ‘sta folla da piccolo stadio emergono alcuni figuri piuttosto coloriti. Tant’è che finiamo accanto a due ragazzoni (fratelli gemelli, non sto scherzando!) uno con polo di Der Blutharsch mentre l’altro con camicia nera sulla quale sfoggia quel pataccone di wolfsangle sempre presente in prima linea nel merchandising di Boyd Rice. Numerosissimi i piccoli kameraden che, in fatto di ricercata estetica marziale sbandierano di tutto e di più, mentre chissà cosa avrebbero potuto pensare quei bontemponi che hanno accusato la manifestazione di essere un oscuro nazi dance party (…?!) alla vista di certi bizzarri individui (o quanto meno fuori luogo rispetto a certe realtà di estremismo politico e/o culturale come vorrebbero essere etichettati questi eventi) quali il ragazzo orientale (giapponese? cinese? coreano?) immerso nella folla, a pochi metri da noi, e che scopriamo essere uno dei figuri che abbiamo incrociato subito all’uscita del nostro hotel. Oppure la ragazza di chiara origine asiatica (indiana? pakistana? oppure…) che ad una manciata di centimetri da noi chiacchera con gli amici della falange nera senza finire linciata a bottigliate. Vuoi vedere che invece del tanto ambito raduno satanofascistaeteronazionalpopolare siamo finiti in un semplice festival di buona musica e tanta brava gente?! Ed io che mi sono fatto 14 ore di treno solo per il gusto di sfasciare qualche vetrina di Kassel, dar fuoco al McDonald locale, aggredire un vecchietta in costume folkloristico e poi ubriacarmi per festeggiare la vittoria (o la sconfitta, indifferente) agli europei. Oibò, mi sa che ho sbagliato canale!
Nonostante tutto c’è una sostanziale serenità; la gente si diverte, è tranquilla, tutti in trepida attesa per la gran serata. Nonostante tutto. Nonostante i cinque furgoni e le tre automobili bianche e verdi della polizei locale a presidiare il luogo, nonostante l’unità cinofila che si muove freneticamente su e giù per le lunghe scale metalliche d’accesso al locale, alla ricerca di prove tangibili dell’attentato minacciato contro il festival (e nel frattempo, a pochi metri in linea d’aria da noi, si sta consumando un bel rasta party con tutti i cliché da bravi filo-giamaicani, inclusi i fragranti fumi di marijuana che intasano i locali adiacenti…). Nonostante l’attesa inizi a farsi sentire in maniera pesante: con centinaia di persone venute da mezza Europa (Germania, Svezia, Belgio, Svizzera, Danimarca e noi, dall’Italia), tutti in piedi, per ore, sotto una pioggia che viene e che va…
Un funzionario della Digos locale riprende con una telecamera i presenti, alcuni gotici visto l’obiettivo salutano con sorriso a trentadue denti mentre altri ragazzi si avvicinano ai furgoni per scambiare quattro parole con i poliziotti o fumare una sigaretta in compagnia. Dall’altro della scala metallica Douglas osserva la piazza del parcheggio colma di fan mentre le pioggia e le tenebre iniziano a farla da padrona. Ci passano accanto diversi ragazzi degli stand che entrano nel locale (sempre chiuso al pubblico) con scatoloni pieni zeppi di vinili e chicche varie, io intanto il mio obiettivo l’ho già individuato: una copia del cofanetto prodotto dalla Loki Saturn Gnosis. Non appena aprono le porte, mi becco la mia copia e mi precipito in prima fila per il concerto…, almeno questo è quello che penso tra me e me. Peccato che quelle porte non si apriranno con tanta facilità.
La gente continua ad arrivare, le facce si moltiplicano e così i mormorii, eppure nulla sembra muoversi dall’alto delle famigerate scale d’acciaio. I poliziotti continuano a salire e scendere senza sosta, una graziosa fanciulla in uniforme della Tesco (con sciccoso bomber nero sul quale è stato impresso Genocide Organ) chiede ad una amica arrivata prima di lei cosa si è persa, quando ad un tratto la gente inizia ad applaudire ed a muoversi: sta succedendo qualcosa. D’istinto mi muovo verso la scala, ma ben presto mi accorgo che (quasi)tutti fanno esattamente il contrario! Si allontanano verso il centro del parcheggio per vedere meglio l’entrata del locale, in cima alle scale. Douglas è ricomparso, chitarra in pugno e subito iniziano a spandersi tutto attorno le note di Hullo Angel. E’ ormai quasi buio, centinaia di teste alzate verso la sagoma ombrosa del protagonista della serata. Alla fine della ballata esplodono gli applausi e il morale si ricarica velocemente. E’ lo stesso Douglas a chiedere al pubblico se ci sono richieste particolari ed ecco che un ragazzo accanto a me esordisce con un Unconditional armistice a tutta voce (magari!) seguito a ruota da un altra voce (Fall apart, e ti pareva!) mentre il resto del pubblico inizia a trovare la cosa così divertente da farla passare per una grottesca sagra di paese. Alla richiesta Come on stage! segue il quasi divertito Not tonight! di un Pearce che accompagnerà la fredda notte estiva dei presenti con cinque brani forzatamente acustici ma sinceramente rigeneranti visto lo stress, sia fisico che mentale, che buona parte dei presenti ha assorbito a causa delle snervanti ore di attesa. E allora titoli quali Fields of Rape, She said destroy oppure Kameradschaft acquisiscono nuovo lucente valore, mentre mancano solo gli applausi della polizia, comunque piuttosto rilassata, con gli agenti appoggiati alle fiancate dei furgoni e i nasi all’insù nell’assistere a quello che verrà ben presto ribattezzato il Treppen Festival di Kassel. Ancora non mi rendo conto che l’evento è stato praticamente annullato, l’arrivo di Ostara (Timothy alla chitarra ed un Richard ispiratissimo alla voce) sul palco per dar vita a tre marmoree ballate del loro repertorio resterà per il sottoscritto il momento più convincente e memorabile di tutta la serata. Luminosi, forti e coinvolgenti oltre ogni previsione, Leviathan spacca, e lo fa con la semplicità di una voce che sa imporsi, accompagnata da una valente chitarra ed il semplice tamburellare delle mani sulla ringhiera durante l’esecuzione (più tardi non mancheranno alcune esilaranti battute al riguardo, tipo: in Germania è vietato l’uso dei tamburi… per fortuna non esiste ancora una normativa che impedisca di battere un passamano!).
Non posso non incavolarmi (almeno a livello di espressione facciale!) durante l’esecuzione di Operation Valkrie, disturbata dalle risate gutturali di un gruppetto di cretini velocemente freddati dal presente coadiuvato da tutti gli altri ragazzi presenti nelle vicinanze. Mi dispiace soprattutto notare quanto i suddetti idioti sfoggino divise complete stile nipotino di Douglas in visita dall’Ostenbraun che molto probabilmente conservano nell’armadio su in soffitta, e che tirano fuori al momento giusto solo per far vedere agli amichetti quanto stanno da fighi con il baschetto grigio, il totenkopf, la tuta mimetica e tutto il campionario di rune e decorazioni da salvatore della patria (…). Chissà se il ragazzino verso il quale ho poggiato lo sguardo ha ricevuto il mio messaggio telepatico in cui gli consigliavo di ficcarsi quella mantella della Wehrmacht su per il ****.
Arrivano anche (a chiusura del tutto) i Kirlian Camera, accompagnati al tamburo (lo riconosco dal tricolore francese che cinge lo strumento) da Les Joyaux de la Princesse. Adesso si è fatto veramente buio. Impossibile, dal piazzale, vedere il gruppo ed è la musica a guidare i presenti mentre la voce di Emilia è troppo distante, lontana ed in qualche maniera travolta dal martellante tamburo dell’amico francese. Sembra una scena da film; ecco che, durante i tre brani acustici portati in scena dai KC alle nostre spalle iniziano ad esplodere tutta una serie di fuochi d’artificio che vanno ad illuminare la notte ed tamponare i pochi silenzi residui con il loro monotono botto. Non farò in tempo ad immortalarli, la scena è davvero strana; un piacevole diversivo mentre la pioggia continua ad altalenarsi tra colpi di flash, applausi e le tenebre perenni. E’ finito. Tutto.
Gli amici se ne vanno…: E’ finita. La notizia ufficiale dell’annullamento del festival lascia l’amaro in bocca a tutti. Mentre una metà del pubblico si allontana sconsolata, i rimanenti si accalcano sulla scala per raggiungere l’unico stand in piedi, subito all’ingresso del locale. Ed è il caos. Una specie di minuscola saletta che funge da disimpegno tra il back-stage e la sala concerti straripa di gente, tutti stipati come sardine che, invano, tentano di dirigersi verso uno dei due ambienti con più aria (c’è pure Klaus della Tesco!). Nonostante gli amici della security (un gruppetto di turchi palestrati con i quali poi, alcuni soldaten scatteranno delle grottesche istantanee) ed una bolgia infernale, riusciamo a raggiungere illesi la sala ristoro dei gruppi dove assistiamo a numerose scene di delirio. Perdiamo praticamente subito Angelo ed Emilia, giusto il tempo per un saluto, Douglas è circondato da fan su fan, i Forseti non li ho mai visti in fotografia (…), mi sembra però di aver incrociato Uwe Nolte degli Orplid, veniamo poi ricacciati amichevolmente dalla security nella tremenda stanza di 2 metri per 2 di prima, e poi, il miracolo. Meglio, la piccola scintilla che riaccende la serata: la sala concerti si anima, mentre diversi addetti iniziano a smantellare le attrezzature, un imponente tamburo accompagnato da fanfara militare travolge con la sua marcia tutto il locale. Les Joyaux de la Princesse ha preso posto sul palco, accompagnato da un vecchio 78 giri scuote violentemente il suo tamburo militare davanti ad un pubblico inesistente.
Solo un paio di furbi sono riusciti ad entrare nella sala, mentre noi veniamo blindati da un enorme omone che ci sbarra l’ingresso, il quale poi inizia a ridere sbraitando parole tipo: Soldaten! Kameraden! Soldaten!…. La mia visuale del palco è coperta dall’omone in questione, senza contare alle sue spalle un pilastro che copre quasi perfettamente tutto il resto. Eppure, lo intravedo: le braccia che ritmicamente si levano sopra il tamburo, la musica marziale e travolgente, le immagini che mi scorrono nella mente. Pochi minuti di imponente ordine monumentale, portato in campo da quella creatura industriale in grado di devastarti ben oltre un semplice immaginario estetico. Sembrerà esagerato, ridondante ma, quella semplice manciata di minuti mi ha fatto capire quanto fosse importante essere lì, in quel momento. Una scintilla di miracolo. Davvero.
Più tardi il mio primo grande incontro con il padre/padrone di LJDLP si dimostrerà estremamente cordiale e alla mano, un sorridente ometto francese e neo-consorte (si sono sposati da neanche un mese) gentilissimi e molto simpatici nonostante il classico caos da dopo concerto. Poi, tirando fuori dalle tasche della sua divisa una gigantesca decorazione originale della Prima Guerra Mondiale, il papà di LJDLP mi spiegherà come avrebbe dovuto svolgersi la sua performance sul palco: con numerosi pezzi inediti coadiuvato dai Regard Extreme, il tutto incentrato sul primo conflitto mondiale, con marce militari dell’epoca, fumi ed un video colmo di trincee, maschere antigas e suggestioni di cordoglio/orgoglio/memoria.
Gentile e un po’ buffo con quel suo sguardo tondo e sorridente il leader di LJDLP mi sorprende e mi entusiasma allo stesso tempo. Non possiamo permetterci di parlare più di tanto; l’ora è tarda, la ressa è sempre presente, insomma, tempo di congedarci mentre mi brucia tremendamente il non aver potuto assistere ad un live, il suo, che certamente avrebbe lasciato un solco deciso e profondo nelle nostre memorie. Qualcosa di unico.
Tornati al parcheggio per un soffio incrocio Richard e Timothy di Ostara. E qui la serata si chiude in gran bellezza, perché dal nulla (tipo: ciao, complimenti!…) scaturisce una divertente chiaccherata con un Richard entusiasta, ricco di parole e voglia di scambiare impressioni, idee, punti di vista su tutto. Si parla di musica, di concerti, dei prossimi progetti, ma anche di come si vive a Londra, di power-electronics, di quanto è bella Kassel, e di… telenovela italiane! Non so se avete presente Vivere 🙂 Mentre ci allontaniamo dal parcheggio resosi deserto se non per le decine e decine di bottiglie vuote lasciate sull’asfalto, anche le ultime unità della polizia locale (sgommando sui vuoti a rendere della Tuborg) lasciano il campo al silenzio della notte. Tutto in regola, nessun incidente, nessuna provocazione, solo tanta amara delusione. Finiremo col dividere un taxi assieme a Mr. Wolf e amico al seguito (due personaggi alquanto particolari, entrambi conosciuti alla fermata dell’autobus…) mentre la pioggia ricomincia a picchiare il nero asfalto rischiarato dai lampioni.
Solo al mio ritorno dalle ferie scoprirò che un esiguo gruppi di fanatici, quella stessa notte, avendo seguito i gruppi fino all’Etap hotel avranno potuto assistere ad un mini-concerto (abusivo?) davanti all’albergo in questione con un bel Douglas P. accompagnato da Andreas Ritter di Forseti alla fisarmonica e da Les Joyaux de la Princesse alle percussioni. Non saprei se ridere o piangere, davvero.
Ma questa, è un’altra storia.